. La coopération internationale mobilisée pour gérer les affaires arctiques
L’Accord visant à promouvoir la coopération scientifique en Arctique est entré en vigueur le 23 mai 2018. Par ailleurs, le Canada et le Danemark ont annoncé la création d’un groupe de travail conjoint pour régler les différends frontaliers qui existent entre les deux pays en Arctique, notamment autour d’un îlot revendiqué par les deux pays. De même, les pays riverains de l'Arctique (États-Unis, du Canada, de la Russie, du Danemark et de la Norvège) ont réaffirmé au Groenland, à Ilulissat, les engagements pris il y a dix ans en faveur d'un règlement "pacifique" de leurs différends territoriaux dans cet espace convoité, mais menacé.
. Les ressources de l’Arctique convoitées
Plusieurs projets ont été dévoilés dans les différents pays de l’Arctique. Un oléoduc canadien pourrait ainsi relier Alberta à la Colombie britannique, ce qui suscite de vives oppositions au sein de la société canadienne. Côté russe, la première centrale nucléaire flottante a été construite au Nord pour alimenter en électricité l’Arctique, et un contrat a été signé entre Total et Novatek pour un géant projet gazier dans l’Arctique. Enfin, en Norvège, Suez a remporté un contrat pour l’exploitation de gisements pétroliers, qui devrait débuter en 2022.
. A l’approche de l’été, inquiétudes sur la fonte des glaces
L’Arctique fond à la fois dans l’Océan Atlantique et dans l’Océan Pacifique, modifiant la masse et la température des eaux et perturbant les écosystèmes marins. Au moment où la température de l’Arctique est de 2°C alors qu’elle est normalement de -16°C à cette période de l’année, des inquiétudes émergent sur ce que sera l’été 2018 en Arctique, notamment du côté des peuples autochtones, qui dépendent de ses ressources pour vivre.