Samedi 05 mai 2018 16:57

Bilan de mes actions dans les territoires

Fourmies (Nord)

Remplacement éclairage public

Cozzano (Corse) : smart village

Le projet scientifique "Smart village, smart paesi" a été sélectionné dans le cadre d'un appel à projets de la collectivité territoriale de Corse sur le numérique. Depuis une vingtaine d'années, le village de Cozzano a développé un certain nombre d'infrastructures énergétiques : une chaufferie biomasse qui alimente les bâtiments communaux, l'école, la pharmacie, le cabinet médical etc., et une centrale électrique sur eau potable. Il s'agit à la fois d'alimenter la ville en eau potable et de produire de l'électricité en turbinant l'eau lorsqu'elle est acheminée. Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur les logements sociaux et une deuxième petite centrale hydroélectrique est en projet, sur cours d'eau cette fois. L'objectif de la municipalité est de produire plus d'énergie que ce que le village n'en consomme. 

La communauté de communes Thoré-Montagne Noire (Tarn)

Retenue pour bénéficier du dispositif CEE (certificats d'économie d'énergie), la communauté s'est vu allouer une enveloppe destinée à financer des travaux d'économies d'énergie à répartir sur l'ensemble des neuf communes de son territoire. C'est dans ce cadre que la municipalité bastidienne a lancé le remplacement des menuiseries de plusieurs bâtiments publics : mairie, foyer, salles culturelles. La chaudière de la mairie a également été remplacée. Ces travaux qui sont en passe d'achèvement sont financés à 100 % (du coût hors taxes) par ce dispositif (en l'occurrence par le groupe EDF-Enedis) pour un coût global de 55 000 € et ne pèsent donc en rien sur le budget municipal. Parallèlement, le remplacement des ampoules énergivores de l'éclairage public par des LED se poursuit. Cette opération est subventionnée à hauteur de 50 % par la Communauté de communes dans le cadre d'un autre dispositif, le TEPCV (territoire à énergie positive pour la croissance verte) pour lequel la collectivité territoriale Thoré-Montagne Noire a également été reconnue éligible.

Marciac (Gers)

L'année 2018 verra s'achever le programme de travaux d'aménagement des Promenades – qui font l'objet d'un classement en espace boisé classé – ainsi que ceux relatifs à l'éclairage de ce site dans le cadre de la labellisation «Territoire à énergie positive pour la croissance verte» dont bénéficie la commune grâce au projet initié par le Pays du Val d'Adour. Un autre programme ambitieux de rénovation énergétique sera également mis en œuvre grâce aux certificats d'énergie acquis dans le cadre de la labellisation TEPCV. Ils permettront de changer tous les points d'éclairage de la commune et de les équiper en LED pour réaliser une économie de 50 % sur la facture globale de la collectivité.

PETR Pays Midi Quercy (Tarn et Garonne) 

Dans le cadre de l'action Territoire à énergie positive pour la croissance verte, 2 millions d'euros d'aide ont été distribués et les projets communaux ou intercommunaux ont concerné une école à énergie positive, 45 bâtiments publics rénovés, 32 éclairages publics, 15 voitures et 17 vélos électriques, 72 primes habitat. 

CHÂTEAUNEUF-EN-AUXOIS (Côte d’Or)

« En matière de transition énergétique, tout ne se passe pas uniquement dans les grandes villes. A leur échelle, les petites communes sont également mobilisées », témoigne Clean Energy Planet qui met en avant le lancement dans le petit village de Châteauneuf-en-Auxois, en Côte-d’Or, d’une petite flotte de 4 vélos à assistance électrique mise à disposition en libre-service. Coincée entre un gite, une chambre d’hôtes, et un hôtel-restaurant, placée sur la voie qui mène au château, et « installée au cœur du village, la station ne pourra que difficilement être manquée ! », assure Clean Energy Planet .

Si Jean-Paul Maurice, maire de cette commune qui ne compte que quelques dizaines d’habitants, promet que le service sera accessible à tous, l’action a pour objectif premier de « répondre aux besoins des touristes de passage ». Il justifie : « Nous avons de nombreux gites et les gens pourront utiliser ces vélos électriques pour aller se promener le long du canal de Bourgogne ».

L’office du tourisme attaché au site étant installé à une douzaine de kilomètres, le choix a été fait d’une gestion monétique via un totem autonome dressé sur place. « Dématérialisé, le paiement peut se faire directement par l’intermédiaire d’un site mobile acceptant les paiements par Paypal ou par carte bleue. L’utilisateur recevra ensuite un code qui lui permettra de débloquer le vélo », explique Clean Energy Planet. L’entreprise et la municipalité se sont associés à Pouilly Evasion pour l’entretien des VAE.

L’expérimentation de cette première vélos-station sera observée de près cet été par la municipalité de Châteauneuf-en-Auxois qui espère couvrir les frais d’exploitation par les locations des vélos. L'enjeu est  d'élargir la flotte sur place au besoin. « Financée à 80% par le ministère de l’Ecologie dans le cadre du programme TEPCV (Territoire à énergie positive pour la croissance verte), la station de Châteauneuf sera très prochainement complétée par une seconde installation. Comptant six vélos électriques, celle-ci sera gérée par l’intercommunalité et située à Pouilly-en-Auxois », ajoute CEP.

Voreppe (Isère)

L'Opac vient d'inaugurer les travaux de son premier bâtiment locatif à énergie positive. Il se construit à Voreppe, dans le cadre d'un projet de recherche européen sur les bâtiments du futur. Il servira à financer une petite partie des innovations de l'Opac dans les logements de demain.
C'est un programme immobilier singulier qui voit le jour à Voreppe, et qui inaugurera début 2019, 18 logements, intégrés dans un programme plus vaste de 36 logements dont la moitié en accession sociale, via Dauphilogis. Sa particularité c'est qu'il sera un bâtiment à Energie positive (BEPOS), le premier pour l'Opac 38, c'est-à-dire qu'il produira plus d'énergie qu'il n'en consomme.
Une construction ambitieuse, dans le cadre du projet Européen « Zéro plus », qui porte sur la réalisation de Bepos en s'appuyant sur des solutions innovantes pour l'enveloppe du bâtiment, la production d'énergie et l'optimisation de sa gestion. « Ce projet de recherche développé sur quatre sites européens dont Voreppe, est piloté par un consortium de seize partenaires : universitaires, fabricants, fournisseurs et propriétaires. En participant à ce projet, l'Opac conforte sa volonté de ne pas être simplement un bâtisseur, mais un acteur engagé et exigeant, attaché à répondre aux défis de demain », explique la présidente de l'Opac, et vice-présidente du Département, Sandrine Martin-Grand. Le bâtiment répondra ainsi aux objectifs européens 2020 : une architecture bioclimatique optimisant les apports solaires, des systèmes de production d'eau chaude photovoltaïque, et des systèmes basés sur les technologies de l'information et de la communication pour la gestion de l'équipement et le maintien des performances.
Le coût total de l'opération s'élève à 2,93 M€, principalement financés par l'Opac et par les prêts, auxquels s'ajoutent une subvention de l'Europe (240 000 €) et une du Pays voironnais (112,5 M€).
Une subvention fort bien utilisée selon Jean-Paul Bret, président du Pays voironnais. « Nous serons toujours aux côtés des entreprises bâtisseuses, surtout sur l'environnement. Car oui, nous sommes en retard sur la démarche Tepos (Territoire à énergie positive), et il faut accélérer le rythme. Ce bâtiment est un bel exemple de ce que l'on peut faire, et le modèle de Voreppe doit être valorisé ».
C'est aussi le souhait du maire de la commune, Luc Rémond. « L'offre de logements est peu adaptée. Nous devons développer cette offre en misant sur le logement mieux intégré dans son environnement, c'est pourquoi ici, l'eau chaude sanitaire est solaire, et que le bâtiment est raccordé au réseau de chauffage urbain au bois. »
Autre particularité de ce bâtiment, l'énergie excédentaire sera réinjectée dans le réseau. L'argent de la vente d'énergie servira à l'Opac, pour financer la recherche et l'innovation pour les futurs bâtiments.

Caussens (Gers)

Grâce à la labellisation «Territoire à énergie positive pour la croissance verte» obtenue par la communauté de communes de la Ténarèze, le village peut bénéficier à moindre coût d'une rénovation de son éclairage public grâce aux subventions allouées, notamment celle du Syndicat départemental d'énergies du Gers (SDEG 32). La société SPIE de Valence-sur-Baïse va remplacer près de 60 ampoules vétustes et «énergivores» de 150 Watts par des ampoules led de 60 Watts. Cela permettra de réduire de près de trois-quarts la consommation et divisé de moitié la facture énergétique annuelle. De même, ces nouveaux luminaires installés sont dotés d'un système d'éclairage de dernière génération permettant avec une puissance électrique consommée plus faible (réduite de moitié de 23 heures à 6 heures) d'obtenir une luminosité de meilleure qualité. Cet éclairage est aussi plus propre et permet de réduire ce qu'on appelle «la pollution lumineuse».

Manosque (Durance)

Une première étape franchie dans des villages isolés de la DLVA
En 2015, la communauté de communes a répondu avec le Parc naturel régional du Luberon à un appel à projets national : le TEPCV (Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte). Le but de l'opération est de réhabiliter et aménager les éclairages publics, afin d'en réduire l'impact sur l'environnement et la biodiversité, limiter la pollution lumineuse et réaliser des économies d'énergie.
Tout a donc débuté sur la période 2015-2016 : une première étape est franchie dans des villages relativement isolés de la DLVA, pour lesquels les anciens équipements sont entièrement remplacés par des systèmes d'éclairage à LED (Diodes Électroluminescentes), dont l'intensité lumineuse peut être diminuée à seulement 20-30 % de leur capacité maximale, en fonction de l'heure de la nuit.
Et la mise en place d'horloges astronomiques pour caler au mieux les allumages et extinctions de lampadaires avec les levers et couchers du soleil. La deuxième enveloppe, qui finance les travaux en cours, concerne les autres villes et villages de l'agglomération, afin de continuer l'éclairage des centres-villes avec des systèmes plus économiques, et mettre en place l'extinction nocturne partielle pour les quartiers extérieurs.
Sun budget de 800 000€ actuellement dépensés pour l'éclairage public (dont 450 000€ pour Manosque), l'espoir est tout de même d'arriver à économiser 100 à 150 000€ par an grâce à la subvention de 401 450€ engagée par le ministère du développement durable et de l'énergie, abondée par 800 000€ d'investissements de la DLVA.
Une démarche proactive, puisque les économies réalisées pouvant par la suite être réinvesties dans la modernisation du parc, permettant de parer par anticipation à l'augmentation probable du coût de l'énergie, tout en limitant l'impact de la pollution lumineuse sur l'environnement nocturne.

CHAVIGNY (Aisne)

La Ville joue la carte de l’écologie
Avec le soutien de Pays Terres de Lorraine, la commune vient d’acquérir un véhicule utilitaire 100 % électrique. Cet achat de coût modéré pour la commune, a été possible grâce à l’appui financier apporté par le Ministère de l’Environnement.
Le choix de l’électrique a été motivé par les courtes distances parcourues, l’octroi d’une subvention importante et la décision du conseil municipal de s’engager sans plus attendre dans cette voie écologique afin de contribuer à la réduction des gaz à effet de serre.
Ce nouveau véhicule (économe et propre) a une autonomie maximum de 150 kilomètres et sa batterie se recharge en quelques heures (sur simple prise électrique durant la nuit). Il est ainsi tout à fait adapté aux missions effectuées quotidiennement par les agents techniques associés en amont à l’aménagement de la zone de chargement et vient renforcer le parc automobile vieillissant.
« Ce projet s’est inscrit dans le cadre de l’Agenda 21, sur un appel à projets TEPCV (Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte). Le remplacement de véhicules polluants par des véhicules électriques est financé de manière très favorable pour les collectivités.

Illkirch Graffenstaden (Bas-Rhin)

Des panneaux solaires flottants viennent d’être installés sur un plan d’eau à Illkirch-Graffenstaden, et c’est une première…Mais que font ces panneaux solaires échoués en plein milieu du plan d’eau qui jouxte le plaisant petit parc animalier du Friedel à Illkirch-Graffenstaden ? « Intéressants », « pas forcément gracieux » confient des badauds, une « vraie pollution visuelle » selon d’autres, ces 135 panneaux photovoltaïques qui occupent une surface de 220 mètres carrés permettent cependant de fournir 35 % d’énergie des installations municipales voisines. Parc animalier, tennis club, club canin, bénéficie de cette énergie propre.
Et cette alimentation en autoconsommation par un parc solaire lacustre, en fonction depuis le 14 février en condition réelle, est une première en France, même s’il s’agit pour l’instant d’un « démonstrateur ». Cela devrait permettre de produire chaque année 43MWh, soit l’équivalent de 110 foyers. Et cela n’est qu’un début car la municipalité vise, une fois les premières évaluations faites, la gravière de la Ballastière et ses 25 hectares. Et cela pourrait servir d’exemple, car les gravières sont nombreuses dans l’Eurométropole.
Côté porte-monnaie, ce premier parc solaire a représenté un investissement de près de 110.000 euros, financé à hauteur de 61 % par la ville et par l’Etat, dans le cadre du label « Territoire à énergie positive pour la croissance verte ». Mais cela pourrait être aussi l’occasion pour la population d’investir dans les futurs projets d’énergie solaire. Et de « participer ainsi à la transition énergétique de la ville, avec un projet cofinancé par les citoyens », a déclaré lors de l’inauguration jeudi le maire Claude Froehly. Mais pas de précipitation, pour l’instant, il s’agit surtout pour la ville de recenser les personnes intéressées.

Saint-Lô (Manche)

Depuis décembre 2016, Saint-Lô agglo est labellisé Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV). "Grâce à ce label, explique l’agglomération, toutes les collectivités de la communauté d’agglomération sont éligibles au programme Économies d’énergie dans les TEPCV." Cela donne le droit à une prime CEE (Certificat d’économie d’énergie), une solution de financement couvrant 77 % de la dépense éligible des projets d’économies d’énergie.
Jeudi 5 avril 2018, trois communes (Saint-Fromond, Graignes-Mesnil-Angot et Moon-sur-Elle) et Saint-Lô agglo ont reçu un chèque pour les travaux réalisés sur des bâtiments existants, pour un total de 24 000 €. Ces travaux concernent notamment, pour ces cas-là, le remplacement de chaudières et l’isolation de combles. Ces communes ont donc bénéficié d’un "retour sur investissement".
"Saint-Lô agglo s’engage dans la transition énergétique et écologique", souligne Gilles Quinquenel, le président de l’agglomération. Ce territoire est le quatrième, en France, à recevoir ces chèques, sur les quelque 200 TEPCV.
Concrètement, Saint-Lô agglo bénéficie d’un million d’euros, jusqu’à fin 2018, à disposition de l’ensemble des communes qui s’engagent et réalisent dans l’année des travaux d’économie d’énergie.
"Pour le moment, affirme Guillaume Ader, responsable des partenariats publics pour CertiNergy, 60 projets sont en cours pour 23 communes, ce qui correspond à 670 000 €. 330 000 € sont encore destinés à des projets à identifier."
Dès le 1er janvier 2019, ce sera trop tard pour les communes, elles ne pourront plus bénéficier des 77 % de remise. Le programme Économies d’énergie dans les TEPCV prendra fin. "Il faut en profiter, insiste Laurent Pien, maire de Condé-sur-Vire et vice-président de Saint-Lô agglo. C’est gagnant-gagnant pour tout le monde et surtout pour la planète. »

Chatellerault

Ceux qui sont passés ces derniers temps route de Nonnes n’ont pas pu ne pas remarquer les travaux qui ont débuté sur le terrain de 17 hectares situé entre le garage Bohan et les deux bassins de stockage d’eau aménagés en 2014. En l’espace de seulement quelques jours, une véritable forêt de mâts métalliques a poussé sur le site.
D’ici quelques mois, ils soutiendront 31.000 panneaux photovoltaïques qui constitueront la première centrale solaire de la ville. Une centrale qui, à terme, produira chaque année l’équivalent de la consommation de 1.800 foyers.
Après avoir été exploité en tant que gravière des années cinquante à 1967, le site a servi de décharge. « Ça a été un grand déversoir », déplore Jean-Pierre Abelin, maire de la ville et président de l’agglo.
Dès 2008, la municipalité a voulu le réhabiliter. « Dès le début de notre première mandature, on s’est demandé comment enlever cette friche », confie Évelyne Azihari, élue en charge du développement durable. Une friche qui plus est polluée.
Rapidement, la municipalité a eu l’idée d’y installer une centrale photovoltaïque. Mais, d’emblée, elle s’est heurtée à plusieurs obstacles, notamment une incertitude générale autour du prix de rachat de l’électricité par EDF. Ce qui a rendu la recherche d’un opérateur privé difficile.
Après Neoen (Direct Énergie), Solairedirect s’est finalement positionnée en 2012 en lien avec la Sem régionale Ester (Électricité solaire des territoires). Mais sa candidature a été refusée en 2015 par la Commission de régulation de l’énergie. L’entreprise, qui a engagé un recours, a finalement obtenu gain de cause en février 2016.
Le site a fait l’objet d’un « défrichement » financé à 80 % par une subvention de l’État dans le cadre du dispositif « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » (200.000 €). Un ultime nettoyage a été réalisé par une douzaine de jeunes de l’ADSEA (Association départementale pour la sauvegarde de l’enfant à l’adulte) dans le cadre d’un chantier loisirs.
Les travaux devraient s’achever cet été. « Entre juin et septembre, ça sera opérationnel », estime Évelyne Azihari, à l’origine du projet.
A noter que les panneaux ne suivront pas le soleil mais seront fixes. La proximité de l’aérodrome a aussi été prise en compte. « Les panneaux ont été orientés de manière à éviter l’éblouissement des pilotes. »
Une fois en service, le site sera placé sous haute sécurité. « Ça sera clos et sous vidéoprotection. »
Peu de retombées financières mais… Les travaux, dont le coût s’élève à 10M€, sont financés par l’entreprise (désormais Engie), qui sera propriétaire de l’électricité produite. Chaque année, elle paiera une redevance de 3.090 € à la Ville et de 46.000 € à l’agglo. Des retombées modestes pour les collectivités. Mais elles auront aussi la satisfaction d’avoir réhabilité utilement une friche. Comme le souligne Jean-Pierre Abelin, elles pourront également « se vanter d’avoir une part d’énergie renouvelable sur le territoire ».

Moulins (Allier)

Moulins Communauté devient partenaire du programme national Abeille, sentinelle de l’environnement, initié par l’UNAF dans le cadre des Territoires à Energie Positive pour la Croissance Verte.
Pierre-André PÉRISSOL, Président de Moulins Communauté, Maire de Moulins, Gabriel PAGES, Administrateur de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF) ont signé un accord dans le cadre de l'opération Abeille, sentinelle de l’environnement, initié par le syndicat apicole.
L'agglomération de l'Allier entend ainsi sensibiliser ses habitants à la préservation de la biodiversité. En 2016, Moulins Communauté est devenu Territoire à énergie positive (TEPOS). Moulins Communauté s’est engagé à consommer moins d’énergie et à favoriser le développement durable. L'engagement porte sur des projets comme les travaux d’extension/rénovation des bureaux communautaires (isolation, chauffage, ventilation), sur l’éclairage par des lampes LED et sur la récupération énergétique des eaux usées des bassins du centre aqualudique. L'agglomération aménage aussi 32 hectares de corridors écologiques pour préserver la faune et la flore dans un environnement naturel, typique de la Sologne bourbonnaise.
Trois ruches communautaires ont pris place sur une friche, à proximité de la gare SNCF et de la station de mesure de la qualité de l’air de Moulins Communauté. Moulins Communauté met en place plusieurs actions de sensibilisation à la sauvegarde des abeilles et des pollinisateurs sauvages, gratuites, ludiques et pédagogiques auprès des jeunes et de l’ensemble des habitants.

Ternas (Pas de Calais)

Le village consent un effort majeur pour réhabiliter ses bâtiments publics
Projet majeur du mandat, les élus ternasiens viennent de boucler la réhabilitation de bâtiments communaux passablement énergivores. Pas simple dans un village aux moyens limités. Le préfet Fabien Sudry a fait le déplacement samedi pour les en féliciter.
Ça n’est pas tous les jours que le préfet se rend dans un village ternésien de 135 âmes. Belle occasion ce samedi : l’équipe municipale inaugurait à Ternas ses bâtiments communaux fraîchement réhabilités. «  Rien de fastueux, souligne l’adjoint aux travaux Frédéric Coupé, nous avons tout misé sur l’utile, le nécessaire et l’indispensable.  » Pas le choix avec un budget annuel avoisinant les 200 000 € dans lequel le superflu n’a pas sa place.

Pays du Saintois (Lorraine)

Un projet de territoire sur le Pays du Saintois dont l’objectif est la mise en place d’une centrale photovoltaïque citoyenne. Présenté par Sylvain Balland, agent de développement à la Codécom du Pays du Saintois engagé avec le Pays Terres de Lorraine dans la démarche territoire à Énergie Positive, dite TEpos visant à réduire les consommations d’énergie et promouvoir les énergies renouvelables, le projet a retenu l’attention d’une quarantaine de personnes accueillies par Dominique Vollmar, maire de Vézelise.
Après le rappel nécessaire sur la source d’énergie qu’est le soleil et la technologie des installations photovoltaïques, leur fonctionnement. Sylvain Balland a expliqué le concept de « Centrales villageoises » qui désignent une société citoyenne qui porte des projets définis.
En l’occurrence pour le Pays du Saintois, ce sera une Centrale villageoise photovoltaïque utilisant donc l’énergie solaire, énergie renouvelable, gratuite à l’usage, abondante, inépuisable et non polluante.
Répondant aux nombreuses interventions du public, Sylvain Balland devait préciser : « Les groupes de réflexion travaillant sur le projet penchent pour une SCIC, une Société coopérative d’intérêt collectif. La centrale intéressera donc toutes les communes du territoire et fonctionnera avec un investissement participatif, aucune personne ou entreprise ou collectivité ne pouvant être majoritaire ». On parle de gouvernance citoyenne.
Pour être membre de la Société villageoise, l’on pourra mettre sa toiture à disposition, ou participer au montage, voire au montage financier lorsque sa toiture est mal orientée.
Ont bien sûr été évoqués les coûts et le retour sur investissement : 10 à 18 ans en fonction des coûts, des rendements, de la technologie, des économies d’échelles et des subventions.
Aujourd’hui la phase émergence est terminée et l’on passe à la phase animation autour de groupes de travail : technique, juridique, communication.
Viendra ensuite la phase développement avec études techniques et capitalisation de la société. Puis ce sera la phase réalisation.

Decazeville (Aveyron)

La rénovation énergétique de la Maison commune emploi formation (MCEF) approuvée par le conseil communautaire, des subventions sont demandées à plusieurs partenaires dans le cadre de l'appel à projet «Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV)».
D'un montant global estimé à 325 000 €, ces travaux d'économies d'énergie devraient bénéficier de soutiens financiers conséquents : de l'ordre de 80 % des factures de ce chantier. Soit 50 000 € (13 %) de la TEPCV via la DREAL (direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement), 81 250 € (27 %) de la Région Occitanie, 130 000 € (40 %) de l'État et 63 750 € (20 %) de Decazeville communauté. Une fois ces financements collectés auprès des différents organismes, les travaux de chasse au gaspillage au sein de la MCEF pourront alors démarrer, sans toutefois impacter le fonctionnement de cette structure qui restera ouverte au public.

PAYS DU SUNDGAU (Haut-Rhin)

Une flotte de vélos électriques
Engagé depuis 2016 dans la démarche de Territoire à énergie positive pour la croissance verte, le Pays du Sundgau a mis à disposition de collectivités locales et d’associations 50 vélos à assistance électrique. Une opération de 50 000 € financée à 80 % par l’État. Objectif : promouvoir la mobilité douce.

Sud Artois

Les trente élèves de la classe de cycle 3 de l’école de Barastre ont participé à une animation sur le thème des oiseaux.
Sous la houlette de Claire Fonteneau, directrice du centre permanent d’initiative et d’environnement (CPIE) et d’animateurs, les enfants ont participé à douze ateliers dédiés à la fabrication de mangeoires et nichoirs, la correspondance du bec avec la bonne graine, un questionnaire lié à un jeu de l’oie sur les oiseaux, etc. Les mangeoires qui ont été fabriquées seront installées dans les cours des différentes écoles, ce qui permettra d’affiner le projet pédagogique au fur et à mesure des observations sur les comportements des oiseaux.
Labellisée Territoire à énergie positive.

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