Depuis plusieurs décennies nous mesurons les concentrations d’ozone et la couverture nuageuse pour que nos modèles calculent l’évolution du ‘trou d’ozone’ antarctique. Cette surveillance se fait également en région arctique suivant la stratégie d’observations du réseau NDACC dont les missions vont de l’étude de la variabilité des changements d’origine anthropique à la validation des observations acquises depuis l’espace. Les succès des récentes missions spatiales renforcent l’importance des stations sol dans la calibration et la validation de ces observations indispensables pour contraindre la modélisation globale du système climatique. L’étroite interaction entre observations sol, spatiales et modélisation a permis de voir l’impact de processus régionaux ou globaux dans les régions polaires. Ce programme appartient à la composante observations du Centre de Recherches Polaires (LATMOS/UVSQ), d’autres composantes ciblent la formation universitaire autant que le renforcement des relations internationales avec les pays de l’Arctique.